Rapport des activités de la SOFEDEC du 1er trimestre de l’année 2015

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.La SOFEDEC:  C’est une solidarité des femmes pour le développement, l’ environnement et les droits de  l’enfant au Congo.Une organisation non gouvernementale créée le 5 Janvier 2010 par un groupe des femmes, sous l’inspection de Mr KAKUMBI KATONDO Inock et  de Madame SIIREWABO MUYUWA Anuarite vivant actuellement dans la ville de Bukavu, mais natifs du territoire de Kalehe.

La création de cette organisation est la conséquence d’une prise de conscience de la situation déplorable et du traitement inhumain et dégradant faits aux aux femmes et aux enfants dans le monde en général et en particulier en République Démocratique du Congo. La SOFEDEC  a parmi ses objectifs, celui d’éradiquer et de lutter contre toutes les discriminations négatives dirigées contre les femmes et les enfants.

Au courant de ce premier trimestre de l’année 2015, la SOFEDEC a réalisé plusieurs activités parmi lesquelles:

LA CREATION D’UN CLUB D’ENFANT AMIS DE LA JUSTICE ET LA  PAIX « C.E.A.J.P

La SOFEDEC par le biais de son projet « Ensemble pour les droits de l’enfant » avait pensé s’approcher des enfants, s’entretenir avec eux, les écouter pour savoir ce dont ils ont besoin. C’est dans cette optique que nous nous sommes parvenues à les regrouper dans des clubs d’enfants amis de la justice et de la paix pour leur permettre de s’exprimer librement sur leurs droits et devoirs et d’identifier tous les problèmes qui entravent leur avenir. et de leur permettre de découvrir toutes les formes de discriminations, de violences sexuelles auxquelles ils pourront être confrontés, mais aussi de connaître  tous leurs droits afin de les préparer à un avenir meilleur. Cette approche nous permettra de lutter avec les enfants et de développer un esprit de leadership entre eux, car le responsable de demain se prépare aujourd’hui et  juridiquement de  les encadrer sur la morale, l’éducation à la paix, à la justice, à la résolution pacifique des conflits, au civisme, à certaines valeurs culturelles, sociales et juridiques et susciter en eux d’autres compétences grâce aux  activités, créatives artistiques, culturelles, scientifiques et d’éveil communautaire…Vu l’importance de ce projet pour les  enfants et la communauté, nous allons l’étendre dans notre pays et en Afrique en général avec le temps et les moyens.

Depuis la création de ce clubs, chaque vendredi, nous réunissons les enfants de différents âges . et notre enseignement se base surtout sur les points ci-après:

– Les droits et les devoirs des enfants selon la loi   DSCN3034

-La justice de notre pays et à l’ international

-La paix

-L’éducation

 RAPPORT DES ENFANTS SCOLARISES PAR LA SOFEDEC

Depuis la création de la SOFEDEC en 2010, nous prenons en charge la scolarisation des enfants orphelins et démunis avec l’appui personnel de madame Lyda Verstegen de Pays-Bas et ex- présidente de l’Alliance Internationale des Femmes, et aidées par l’argent des cotisations de nos membres. Nous scolarisons 32 enfants dans l’antenne de kalonge et 15 enfants dans l’antenne de Bunyakiri, mais après nos enquêtes sur  terrain nous avons  recensé 82 enfants orphelins, au courant de mois de Mars 2015.Lors de la supervision dans notre antennes de Bunyakiri ,Le secrétaire à recensé 23 enfants nés de viols .Ces enfants sont maltraités  par leurs familiers voir même par leurs parents, et les pères qui disent qu’ils ne peuvent jamais scolariser les enfants qui sont nés en dehors du mariage, même sous viol. Les droits de ces enfants ne sont pas respectés et ils subissent une discrimination de haut niveau. La SOFEDEC lance un cri d’alarme aux organisations qui interviennent pour les droits des enfants de leur  porter une assistance particulière pour que ces enfants puissent rentrer en 1ère année  d’école malgré leur âge qui varie entre 5 et  13 ans. Je vais envoyer les photos des ces enfants au personnes intéressées et qui vont le demander.

JOURNNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME DU 8 MARS 2015

Lors de la journée internationale de la femme la Sofedec a organisé deux séances, dont l’une à Mudusa/Kabare et à  l’Institut Murhambi sur le thème : Autonomisation de la femme et participation économique de la femme de Mudusa / Kabare

Cette Journée internationale pour les droits des femmes fait partie des 87 journées internationales reconnues ou initiées par l’ONU. C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de revendiquer l’égalité et de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations partout dans le monde, pour faire aboutir leurs revendications, améliorer la condition féminine, fêter les victoires et les avancées.

Les Nations unies et les autres organisations internationales qui en découlent ont adopté comme désignation officielle « journée internationale de la femme » « journée internationale des femmes » (« International Women’s Day ») en anglais. Mais les féministes critiquent un nom ambigu, qui permet la mise en avant des femmes tout en continuant à leur assigner un rôle dégradant.

Les féministes dénoncent aussi l’utilisation du singulier « la femme », « qui induit une vision naturaliste ». En 2013, Najat Vallaud-Belkacem, ministre française des Droits des femmes dénonce une « journée de “la” femme, qui mettrait à l’honneur un soi-disant idéal féminin (accompagné de ses attributs : cadeaux, roses ou parfums) » et souhaite « une journée de mobilisation […] pour rappeler que l’égalité femmes-hommes est une priorité. » Osez le féminisme ! Préfère parler de « journée internationale des Droits des Femmes ».

Apres avoir parlé de  l’histoire de  la journée du 8mars aux femmes de Mudusa, le premier intervenant a expliqué comment les femmes rurales doivent s’autonomiser. Une femme est un être humain qui a besoin de s’épanouir dans la vie sur tous les plans, mais pour parvenir à la réussite de ses projets et à l’amélioration de ses conditions de vie, il lui faut l’autonomie économique. Pour que la femme puisse s’autonomiser, il faut qu’elle puisse travailler pour résoudre divers problèmes.

D’après la constitution congolaise et la déclaration universelle des droits de l’homme tout citoyen est libre de travailler et le travail est un droit et un devoir sacré. Or la femme en tant que citoyenne, a la capacité d’exécuter tout travail sans discrimination aucune. Elle a les mêmes potentialités que l’homme. Si elle n’a pas étudié pour travailler dans des bureaux ou des services administratifs, elle peut effectuer des travaux manuels ou d’autres métiers tels que  l’agriculture, l’élevage, le commerce, l’artisanat, coupe et couture…Toutes ces activités sont des activités génératrices de revenus pour la femme qui veut l’autonomie économique. Pour y parvenir elle doit travailler en choisissant l’une de ces activités et avoir une capacité de gestion financière.

Dans la société moderne, la femme est considérée comme pilier du développement de la famille en particulier et de la société en général. La participation de la femme et de la jeune fille se prépare dès le jeune âge. Pour qu’elle participe il lui faut l’instruction, l’éducation, la participation aux réunions, dialogues, séminaires car la femme est la mère des enfants, c’est elle qui donne la vie, sa participation par son travail, ses activités, ses idées et par d’autres moyens peuvent aider la famille à changer ou à améliorer ses conditions de vie. Elle doit aussi se charger de l’éducation et de l’instruction des enfants en prodiguant des bons conseils.

Institut Murhambi: La participation de la jeune Fille à l’Autonomie et à la participation effective:

La SOFEDEC étant une organisation de femmes pour le développement, s’est investie dans la participation de la jeune fille à l’autonomie et à une participation à l’avenir de la famille et de la société. Dans ce cadre , nous avons jugé utile de réunir les élèves de l’institut Murhambi dans le territoire de kalehe pour sensibiliser les élèves et jeune filles sur l’importance de leur participation au changement de la famille et les préparer à l’autonomie financière en tant que futures femmes

L’autonomisation de la femme se prépare dès le plus jeune  âge, à partir de l’âge scolaire. C’est pourquoi la SOFEDEC soutien la scolarisation de tous les enfants sans discrimination, surtout les filles. Elle condamne la négligence de l’éducation de la jeune fille et invite tous les parents à donner la même chance à la fille d’étudier, car si les filles étudient, elles vont lutter pour une meilleure promotion socio-économique de la femme, elles vont mieux revendiquer et participer à la gestion du pays. Si elle est préparée à une autonomie par des formation dans divers domaines et suffisamment informée, elle peut participer à la reconstruction de la société, car il est dit qu’ « éduquer une fille c’est éduquer une nation » mais l’éducation  doit se faire dès le plus jeune  âge. Une fille instruite éduquée, informée et formée sera une mère utile pour elle-même et pour toute la communauté. C’est ainsi que nous vous invitons toutes et tous à prendre en considération toutes les matières qui vous sont enseignées pendant la période de votre jeunesse car ça vous servira un jour dans la vie.

La jeune fille doit participer à la  recherche de solutions aux problèmes qui se posent dans son quartier, avenue, village, territoire, comme ou dans son environnement. Elle doit chercher à développer ses talents par de bonnes initiatives. Elle doit participer à des réunions, des séminaires, des formations, des conférences débats. Elle doit aussi adhérer à des associations, des organisations, des comites ds femmes ou d’ hommes ce qui lui  permettra de s’épanouir sur le plan social et culturel et de développer sa capacité intellectuelle. Elle peut aussi adhérer à des partis politiques pour une préparation à la participation politique ou à la gestion du pays

LES ACTIVITES REALISEES PAR LA SOFEDEC:

–  Donner une chèvre à l’antenne de Mudusa/kabare

–  Ouverture d’un Club d’enfants amis de la justice et la paix

–  Payement des frais de scolarisation aux enfants orphelins et démunis

–  Achat de la nourriture pour les enfants

–  Ressembler les enfants chaque vendredi pour les enseignements sur leurs droits, devoirs, la justice et la paix

–  Organiser un séminaire de sensibilisation des élèves de l’institut Mutambala sur l’ autonomisation de la femme

–  Célébration de la journée internationale des femmes sur le 8 mars à Mudusa/kabare

–  Identification des enfants nés sous viol et délaissés par leurs parents

RECOMMANDATIONS:

– La SOFEDEC recommande aux filles de se préparer dès aujourd’hui, car l’avenir se prépare par la participation aux projets actuels: « préparez votre avenir en vivant mieux le présent »

–  Que les parents s’inscrivent dans la vision de la SOFEDEC de pouvoir encourager le travail fait par les petites filles et les préparer à une autonomie prochaine.

–  Que les filles se solidarisent avec les autres afin qu’elles réussissent dans leurs luttes communes pour que dans un avenir prochain elles participent massivement à la gestion de la société ou du pays.

–  Que la SOFEDEC organise régulièrement des séances identiques dans chaque école pour nous édifier davantage, car “il semble que nous les filles nous sommes oubliées par les adultes”.

Fait à Bukavu,le 15/4/2015DSCN3052

LA SOFEDEC/RDC

Siege social: BUKAVU

Tél:+243995818760/+243992646490

E-°©‐mail: sofedec@yahoo.com/sofedec@gmail.com

 

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