Le projet villageois du DFR au Togo RÉGION DES PLATEAUX , sert en premier lieu les femmes.

 

 

Julia avec le  coordinateur du projet  et la  gérante de la pharmacie

Depuis des dixaines d’année le Deutscher Frauenring, DFR, pousuit son projet. Et dans les années 82 à 85 j’ai voyagé au Togo avec Brigitte Pross, alors Vice-Présidente de l’AIF. Je me suis retrouvé responsable du projet Centre des Jeunes de Danyi Atigba, CJDA, à l’origine un projet de promotion de la jeunesse qui tendait à chercher du travail dans les villes. Stopper l’exode rural était une priorité de l’UNESCO et, par une circonstance heureuse, j’arrivais à avoir des bons cadeaux d’une valeur de 6000 Deutschmark. S’y ajoutaient des fonds obtenus du Ministère Allemand pour le Développement, BMZ, destinés à la formation de menuisiers et à l’emploi de deux formateurs. Le complexe immobilier planifié et effectué par un architecte Allemand dont la femme travaillait pour le Deutscher Entwicklungsdienst, DED, est le résultat de nos efforts. La formation de couturières restait notre priorité et les premières huit machines étaient collectionnées par mes collaboratrices et expédiées à Lomé par voie navale. C’est en bref l’histoire du CJDA dont le DFR est resté le seul bailleur de fonds.

La Togolaise est fameuse pour ses vêtements de tissus importés, à dessins – la prédilection varie avec le goût (la) mode. Le costume d’homme en est cousu également. Les vêtements de fête sont faits de tissus dans les couleurs traditionnelles des rois des tribus, en couleur or, rouge, vert, bleu.

Beaucoup a changé depuis le stage de Julia. D’autre part elle a rencontré de vielles connaissances, par ex. la Reine-Mère: C’est la « première dame » de la hiérarchie villageoise traditionnelle.

De manière officielle les hommes dirigent le village.    Le FODA, structure moderne qui doit promouvoir les institutions du village comme le CJDA et le dispensaire, a intérrompu son travail pendant un désaccord au sujet du successeur du chef de village décédé.

Il y a eu beaucoup de changements suivant le rapport de Julia et ses photos. Le progrès technique se manifeste par l’électrification du village et l’eau courante.

Le CJDA dispose de courant électrique indispensable à la machine à plinthe, au frigidaire pour les boissons, et au téléviseur avec lecteur de DVD qui anime les groupes d’élèves réunis à la bibliothèque.

Pour réduire les frais, l’eau de la cîterne  est utilisée dans les sanitaires qui font partie du « Motel » avec 8 chambres. Les recettes aident un peu à  la balance du  budget. Ceci est aussi vrai pour la scolarité payée par les apprenties.

Le programme de Julia était dense. Il comprenait des discours dans la grande salle suivis par une collation dans une école avoisinée. Le lendemain, c’était la visite du CJDA avec inclus les sanitaires équipés avec tout ce qu’il faut et le dispensaire situé à 10 minutes. Le troisième jour de sa visite il y avait une réunion.

Après la fête elle faisait le tour du CJDA et, guidée par son amie Chantal du Dispensaire, s’informait des besoins.Chaque année nous faisons un don pour l’achat de médicaments suivant la liste du Responsable.D’autres souhaits ne peuvent pas être financés.

L’avenir appartient à celles qui se lèvent tôt

 

Le désir d’avoir beaucoup d’enfants est grand, surtout chez les hommes. Les femmes  doivent les élever, en plus des longues heures vouées aux travaux de ménage et, souvent, les cultivatrices, aimeraient en avoir moins.

Comment reconcilier les positions opposées ?

A Atigba, Il faut travailler avec la boîte à Images. L’avenir appartient à celles qui se lèvent tôt.

 

A cette époque de l’année, les pluies sont fréquentes à Atigba, à Lomé et presque partout  au Togo.

 

 

 

 

 

 

 

 

COMMENTS