La Notion de violence qui accompagne au quotidien la vie des humains se révèle plutôt complexe, même si elle se matérialise le plus souvent sous sa forme physique, au point que d’aucunes n’hésitent pas à clamer que la culture moderne est une culture de violence.
La prévention du viol et des violences sexuelles est l’affaire de tous et demande l’implication des acteurs intervenant dans ce domaine.
Plusieurs défis sont à relever, notamment celui de la vulgarisation des textes légaux en la matière, notamment vers la population des différents territoires de la province du Sud-Kivu et ce, en tenant compte de toutes les couches sociales, y compris les chefs coutumiers, les leaders religieux, les enseignants, les policiers, les militaires, officiers et sous-officiers inclus…..
Les victimes de viol, dans leur état de détresse et de traumatisme grave, nécessitent une attention particulière, car après la procédure judiciaire, et même si elles obtiennent gain de cause et voient le bourreau condamné à une peine d’emprisonnement, les victimes se trouvent victimisées d’avantage.
Parce que les jugements rendus en faveur des victimes ne sont pas exécutes, les acteurs devraient se mobiliser pour assister les victimes de viol et de violence sexuelles jusqu’à l’exécution parfaite des jugements, c’est à dire attendre leur indemnisation et pas seulement les assister jusqu’au prononcé des décisions judiciaires qui acquittent ou condamnent les auteurs de viol.
De plus, la notion d’’héritage crée quelque fois une injustice entre femme et homme. La fille est mise à l’écart pendant que le garçon prend le devant à tout moment lorsqu’il s’agit du partage des biens laissés par les parents. Ceci fait aussi que la femme n’a pas d’économies, surtout dans les milieux ruraux où, rares sont les femmes qui ont leurs propres champs à cultiver.
Groupe de travail Avocat Santos Wabulasa, Faida Gisele, Furaha Muliro, Rosette Namwango, Sous la Direction de Anuarite SIIWABO MUYUWA