NOUVELLES DES NATIONS UNIES
par LYDA VERSTEGEN le 19 mai 2014
– Analyse du rapport du Secrétaire General de l’ONU:
Comment renforcer la portée des travaux de la commission du statut de la Femme
– Le secrétaire général de l’ONU Mr Ban-Ki Moon recommande que de plus grandes opportunités pour contribuer au travail de la CSW, soient données aux ONG
– Le rapport du secrétaire général pour la (CSW) Session de la Commission de la Femme qui aura lieu en mars 2015 passe en revue le fonctionnement des méthodes de travail de la commission à la lumière de l’expérience acquise et fait des recommandations à la commission en vue de renforcer la portée de ses travaux.
Recommandations: interactions plus importantes avec les autres commissions: Le rapport recommande que la CSW interagisse plus avec les autres commissions de l’ECOSOC afin de faire accepter l’approche intégrée de l’égalité dans tout le système des Nations UNIES , et bien des commissions ont à voir, avec le travail de la CSW: par exemple la Commission de la Population et du Développement, La Commission Science et Technologie au service du Développement, La Commission Développement Social, La Commission Développement Durable, la Commission Statistiques et la Commission pour la Prévention du Crime. Le rapport recommande aussi que la CSW travaille en liaison plus étroite avec la CEDEF.
La coopération se fait parfois. La CSW a travaillé avec la Commission Statistiques sur une série minimum d’indicateurs de genre et à la contribué au travail de la Commission sur le Développement Durable à propos des Objectifs de Développement Social après 2015. Il ne serait pas difficile de penser à d’autres thèmes où la coopération serait une avancée.
– Déclaration ministérielle plutôt que Conclusions Concertées: la CSW est la seule commission fonctionnelle qui conclut ses sessions par des Conclusions Concertées, soit un document consensuel. Il est vrai qu’en qui concerne l’AIF, nous préférerions que ce travail ne se fasse pas par consensus, car les conclusions, de ce fait, sont minimisées par ce processus. Les autres commissions passent par une résolution ou une déclaration ministérielle pour conclure leurs travaux. Une déclaration ministérielle aurait plus de poids et son format inciterait à la mise en oeuvre, notamment si la CSW décidait une prolongation ministérielle en fin de session.
– Augmenter la possibilité pour les organisations non-gouvernementales (ONG.) de contribuer au travail de la CSW. Ceci peut se faire en allouant plus de temps aux interventions des Organisations Non-Gouvernementales pendant le débat général, en accordant plus de priorité à leurs interventions pendant les panels et en donnant le droit à un nombre limité de représentants de diverses régions, de participer aux négociations.
Le rapport décrit les problèmes actuels auxquels doivent faire face les représentant(e)s et les O.N.G. Alors que les représentant(e)s sont les bienvenu(e)s aux réunions formelles, peu de sièges leur sont accessibles. En plus de la limitation des sièges il a été nécessaire, pour suivre le plan directeur, de restreindre à 2 représentant(e)s par ONG l’entrée au bâtiment où se tiennent les réunions formelles. Ceci entrave les efforts d’interaction et de plaidoyer des ONG avec les délégations gouvernementales sur les questions critiques et stratégiques discutées à la commission. Les ONG organisent un grand nombre d’événements parallèles au voisinage du siège des Nations unies. Souvent aussi, elles co-sponsorent des événements parallèles organisés au siège par des Etats Membres et des entités du système des Nations unies. Les représentant(e)s des O.N.G. sont nombreux/ses à suivre ces événements parallèles.
– Poursuite du programme de travail multi-années. Ce programme consiste en un thème prioritaire, pour lequel le Secrétaire Général écrit deux rapports, un thème à revoir et un thème émergent. La recommandation prévoit aussi des panels plus interactifs et dit qu’il faudrait laisser le temps aux organisations non-gouvernementales d’exercer leur influence.
La préparation du thème émergeant est une bonne opportunité pour que la commission
aligne ses priorités thématiques avec celles de l’ECOSOC et des autres commissions fonctionnelles.
La convoquer en même temps que le Comité Exécutif de ONU-Femmes lui apporterait une bonne opportunité de poursuivre la mise en oeuvre de son mandat.
Le Comité Exécutif d’ ONU-Femmes se compose de 41 états membres et la CSW de 47. Les deux sont élus dans les régions, aussi constituent-t-ils une section transversale des Etats Membres des Nations Unies., qui devrait pouvoir aider à pousser plus avant l’égalité
Rapport du Secrétaire General des Nations Unies:
(http://www.un.org/ga/search/view_doc.asp?symbol=E/CN.6/2014/14)