Rendez nous nos filles

La présidente de l’AIF, Joanna Manganara écrit au président du Nigéria, Jonathan Goodluck pour lui faire part de l inquiétude de l’AIF suite à l’enlèvement de 200 écolières:  “Le droit des filles à l’accès à l’éducation est garanti par les lois internationales”.

À Son Excellence Monsieur  Jonathan Goodluck, Président du Nigeria c/o  à Monsieur le Prof. U. Joy Ogwu Ambassadeur du Nigeria à l’ONU, Mission Permanente du Nigeria  à l’ONU, 828 Seconde Avenue, New York 10017USAATHENS. Le 15 Mai 2014

Monsieur le Président Jonathan Goodluck,

Je vous écris en tant que Présidente de l’Alliance Internationale des Femmes, une organisation non-gouvernementale, qui a, depuis 1947, le Statut Consultatif Général au Conseil Economique et Social des Nations Unies et qui travaille pour la promotion des droits humains des femmes dans le monde entier.

Nous sommes très inquiètes  à la suite de l’enlèvement récent de plus de 200 écolières de 12 à 17 ans, enlevées de leur pensionnat, à Chibock  dans l’état de Borno au  Nigéria dans la nuit du 14 avril, par Boko Haram  un groupe islamiste d’ extrémistes armés.

Nous sommes atterrées par cet acte brutal et plein de haine et par les rumeurs que ces enfants pourraient être emmenées dans les états voisins pour y être  vendues comme épouses.

Cet acte odieux offense l’humanité toute entière et a engendré indignation et action dans le monde entier. Ces fillettes n’ont été prises pour cible que parce qu’elles allaient à l’école. Elles ne faisaient qu’ exercer leur droit à l’éducation.

Le droit des filles à l’accès à l’éducation est garanti par les lois internationales, en l’occurrence, la déclaration universelle des Droits de l’Homme, la Convention des droits de l’Enfant et la Convention internationale sur l’Elimination de Toutes les Formes de Discrimination Envers les Femmes

Le droit à l’éducation des filles ne peut être réduit par intimidation, persécution ou crime. Les filles et les jeunes femmes doivent pouvoir aller à l’école sans peur de violence ni de traitement injuste, afin qu’elles puissent devenir citoyennes du monde   à égalité avec les hommes. Attaquer des enfants et prendre les écoles pour cible ne peut se justifier sous aucun prétexte. C’est interdit par les lois internationales et doit être condamné par tous. Les écoles sont et doivent rester des endroits sûrs et sans danger où les enfants peuvent apprendre paisiblement et développer pleinement leur personnalité afin qu’ils puissent participer, à parité,  à la vie publique et civique

Nous vous prions  instamment d’entreprendre des actions immédiates et rapides pour localiser et sauver les écolières disparues, amener devant la  justice les responsables de leur enlèvement et de leur sort,  et prendre des mesures de protection  afin de garantir la protection des filles et de leurs  droits l humains dans tout le pays.

Si la réponse que vous donnerez n’est pas effective, ceux qui violent les droits des femmes et des filles dans votre pays poursuivront  leurs criminelles actions, et vous minerez le futur des femmes et  des filles au Nigéria ainsi que le futur du pays.

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