Eau et tampons

Photo: Mary Consolata Namagambe

« Projet Eau et Tampons » – indispensable dans les pays de la AIF

Afin de déterminer les besoins d’un projet ”eau and tampons” un questionnaire a été envoyé à toutes les organisations membres de l’AIF en Asie et en Afrique. Les réponses fournies ont été excellentes et pour une large partie très détaillés. Elles ont confirmé la nécessité d’un tel projet.

Il n’y a pas de doute que les pays de la région Subsaharienne ont etvisiblement conscients des défis sur le plan local durant un bon moment et soulignent que certains sont les mêmes dans toute la région. Généralement, les réponses des membres africains mettent en relief que certains aspects du problème sont d’ordre pratique comme l’absence d’eau propre et l’accès aux toilettes dans les écoles, ainsi que l’accès aux tampons.

A cela les membres ajoutent d’autres défis comme la stigmatisation et les malentendus concernant la menstruation des filles. Ceci touche principalement les zones rurales où l’hygiène de base et la formation sanitaire ne sont pas à la hauteur ni dans les écoles, ni parmi la population locale.

A cause de la difficulté des jeunes filles à avoir accès aux toilettes privées et propres à l’école et des opinions et préjugés de la population locale en ce qui concerne la menstruation, un nombre inacceptable de jeunes filles est privé de l’enseignement scolaire pendant plusieurs jours par mois. Un problème qui relève d’une inégalité sexuelle et une discrimination à l’égard des filles.

La réponse détaillée qui a été fournie par les membres de l’AIF au questionnaire ne confirme pas seulement le besoin d’un projet “eau et tampons” pour les écolières, mais souligne la nécessité de l’adapter aux différents contextes locaux. Etant donné le taux élevé de réponses et la qualité détaillée des réactions, l’intérêt et le besoin pour le projet semble claire. Cependant les besoins exprimés varient selon les différentes régions du monde. Pour cette raison, il est important de développer le projet dans une direction qui prenne en compte les besoins locaux.

Un nombre de membres de AIF expriment une réelle volonté d’entamer le projet. Avant même de recevoir le questionnaire, ils se sont penchés sur les problèmes et solutions dans leur propre pays. Certains ont déjà noué contact avec les parties prenantes.

De fait l’une des forces de l’AIF réside dans ses liens forts avec les organisations de base. La capacité de transmettre du savoir concernant les critères culturels et les besoins locaux permet de développer d’avantage le projet “eau et tampons” afin qu’il puisse être adapté et modifié pour garantir sa compatibilité avec les différents contextes locaux.

Les prochaines démarches à faire dans le cadre du projet consistent à prendre en compte les réponses du questionnaire afin de développer le projet, et en premier lieu de trouver les fonds adéquats. Il est clair que certains membres de l’AIF attendent anxieusement son début.

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